Abstention en légère hausse pour les régionales en Pays Basque

Les Français ont repris le chemin des urnes dimanche matin à l''occasion du second tour des élections régionales, à l''issue duquel seront élus leurs représentants dans 25 assemblées régionales et territoriales de France et d''outre-mer.

Selon la préfecture, en Pyrénées-Atlantiques, le taux de participation à la mi-journée est de 21,7%, contre 13,51% au 2e tour des dernières régionales de 2004.La tendance s''est ensuite inversée, le taux de participation à 17h00 était de 48,6%, contre 49,76% au 2e tour des régionales de 2004.

La Guadeloupe est la seule région à ne pas être concernée par ce vote, son conseil régional ayant été élu dès le premier tour, remporté à 56,51% par la liste du socialiste Victorien Lurel.

Pour cette dernière grande échéance électorale avant la présidentielle de 2012, les bureaux de vote ont ouvert à 8h et fermeront à 18h en métropole, sauf dans les grandes villes où l''heure de clôture a été retardée jusqu''à 20h.

La cinquième édition de ce scrutin créé en 1986 se révèle particulièrement difficile pour la droite, qui pourrait perdre ce dimanche l''Alsace et la Corse, les deux seules des 22 régions métropolitaines encore sous son contrôle depuis la vague rose de 2004.

Face à un Parti socialiste redevenu le "premier parti de France" avec ses 29,5% des voix au premier tour, la majorité présidentielle UMP-NC espère néanmoins faire basculer la Guyane et la Réunion, deux régions encore indécises selon les sondages.

Niveau de l''abstention

L''une des clés de ce second tour réside dans le taux d''abstention, après les 53,67% enregistrés dimanche dernier, un record pour ce type de scrutin.

En Pyrénées-Atlantiques, le taux de participation à la mi-journée est en hausse, il est de 21,7%, contre 13,51% au 2e tour des dernières régionales de 2004. A 17h, le taux de participation est passé à 48,6%, contre 49,76% au 2e tour des dernières régionales de 2004.

En France, le taux de participation au second tour des élections régionales atteignait dimanche à midi 18,57%, soit deux points de mieux qu''en 2004 à la même heure (16,55%), a annoncé le ministère de l''Intérieur. A 17h 43, il atteignait 47%, soit près de huit points de moins qu''en 2004 à la même heure (51,24%), a annoncé le ministère de l''Intérieur. A la même heure au premier tour le 14 mars dernier, ce chiffre était de 39,29%.

Les nouveaux conseillers régionaux seront cette fois élus pour quatre ans et non six comme habituellement. En effet, la loi promulguée le 17 février dernier synchronise le renouvellement des conseils régionaux et généraux en 2014, dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales.

En Pays Basque, Batera continue la consultation

La plate-forme BATERA avait organisé le 14 mars une consultation dans 117 communes du Pays Basque, dimanche 21 mars ce sont les électeurs de Bassusary, Ahetze, Arbonne, Ciboure, Ascain, St Pée sur Nivelle, Urrugne et Biriatou seront à leur tour consulté.

Les résultats de ce réferundum non-officiel seront prononcés dans la commune de Saint Pée sur Nivelle, au Trinquet Gantxiki. A cette occasion une tombola de soutien à BATERA dont les lots sont œuvres des 4 artistes basques est organisée.

La situation en Aquitiane: une triangulaire PS-Europe Ecologie-Front de gauche / MoDem / UMP-NC

Unique région dans laquelle le MoDem a pu se maintenir au second tour, derrière le député Jean Lassalle (10,43%), l''Aquitaine devrait voir la gauche l''emporter largement derrière le président de région sortant, le socialiste Alain Rousset, nettement en tête au premier tour (37,63%), allié avec Europe Ecologie (9,75%) et le Front de gauche (5,95%). A droite, le ministre du Travail Xavier Darcos n''a obtenu que 22,05% des voix dimanche dernier.

La répartition des sièges: avantage aux vainqueurs

A l''issue du second tour des élections régionales, une prime majoritaire sera attribuée à la liste arrivée dimanche en tête du scrutin dans chaque région.

Cette prime, égale à 25% des sièges à pourvoir, vise à permettre d''assurer des majorités stables dans les conseils régionaux. Elle est également attribuée à une liste ayant obtenu la majorité absolue des suffrages au premier tour (comme ce fut le cas de la liste PS en Martinique, élue dès le 14 mars avec 56,51% des voix).

Le reste des sièges est réparti à la proportionnelle entre les listes ayant recueilli au moins 5% des suffrages. Ce calcul se fait sur la base d''un "coefficient électoral" obtenu en divisant le total des voix de l''ensemble des listes par le nombre de sièges restant à pourvoir.

Pour répartir les sièges (hors 25% de la prime majoritaire), il faut alors diviser le nombre de voix de chaque liste par ce cofficient. Si le nombre obtenu n''est pas rond, il est arrondi à l''entier inférieur le plus proche.

Les tout derniers sièges sont attribués selon la règle de la "plus forte moyenne" (rapport entre le nombre de voix et le nombre de sièges).