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Dans un courrier daté du 1er mars, le délégué de pouvoir de l'Etat dans les Pyrénées Atlantiques, le préfet Rey renouvelle sa mise en garde auprès des maires, les représentants élus de l'Etat.
Dans un courrier daté du 1er mars, le délégué de pouvoir de l''Etat dans les Pyrénées Atlantiques, le préfet Philippe Rey renouvelle sa mise en garde auprès des maires, les représentants élus de l''Etat.
Le 22 janvier dernier, le préfet avait envoyé un courrier à l''ensemble des maires du département pour leur rappeler les textes, assurant ne vouloir qu''informer les maires, premiers magistrats et représentants de la légalité républicaine localement.
"Ce n''est pas une interdiction, mais par cette lettre, je rappelle le rôle des maires dans l''organisation des élections. Ils agissent comme des agents de l''État" avait-il déclaré.
L''intimidation continue
Le 1er mars, le délégué de l''administration de l''Etat dans le département s''est fendu d''un nouveau courrier, tout aussi sec que le précédent, adressé aux maires du département les enjoignant de ne pas prendre part à l''initiative de Batera qui demande "Etes vous favorable à la création d''une collectivité territoriale Pays Basque ?"
Entre-temps, le 4 février, ce dernier avait fait l''exégèse de sa première missive aux côtés du sous-préfet de Bayonne Éric Morvan le préfet des Pyrénées-Atlantiques Philippe Rey lors d''une conférence de presse. A cette occasion, il avait assuré qu''en réponse aux questionnements de "certains maires soucieux du caractère légal" de la démarche proposée par Batera, il a jugé nécessaire de rappeler que le rôle du maire dans le cadre de l''organisation des élections, eu égard au code électoral.
Il a justifié sa position en arguant que "les initiateurs de cette consultation cherchaient à obtenir le soutien des maires. J''ai donc rappelé aux maires quel était leur rôle", ce qu''il a renouvellé dans son dernier courrier.
Pour Martine Bisauta, adjointe au Maire de Bayonne, il s''agit "d''une deuxième tentative du préfet pour effrayer les élus et leurs adjoints". "Il n''y aucun texte qui donne une base légitime aux injonctions du préfet et quand il interdit la participation d''un adjoint à la consultation Batera, je considère qu''il ne reconnaît pas la liberté des élus en tant que citoyen. Il empiète sur la notion de liberté de tout citoyen".
Deux électeurs basques sur trois pourront s''exprimer
L''ensemble des communes du canton de Saint-Pierre-d''Irube(Lahonce, Mouguerre, Saint-Pierre-d''Irube, Urcuit, Villefranque), 92 % des électeurs du canton d''Hasparren, 87% des électeurs du canton de Baigorri et 82% des électeurs du canton de Mauléon, 80 % des électeurs du canton d''Espelette,75% des électeurs du canton d''Ustaritz, Ascain, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz tout comme l''essentiel du canton de Tardets et celui de Saint-Palais, donneront la possibilité aux électeurs de participer à la consultation de Batera.
Le préfet Rey poursuit ses menaces, les électeurs sont toujours invités à s''exprimer librement, l''épilogue est attendu après les élections régionales.
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