Société
Pays Basque nord
Rédaction
eitb.com
Les élus du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques sont invités à "plancher" sur la réalité des justifications de la LGV Tours-Bordeaux avant d'engager les finances publiques du département.
C''est par une lettre à chaque conseiller général des Pyrénées Atlantiques, passé sous commandement socialiste depuis les dernières cantonales, que les opposants à de nouvelles voies LGV en Pays Basque nord (et "ni ici ni ailleurs") adressent une sorte d''épreuve du "bac option LGV" quelques jours avant la session plénière du 28 avril prochain qui déterminera l''enveloppe financière réservée au tronçon Tours-Bordeaux plus que la remise en cause du projet.
Tête du pont du projet ferroviaire GPSO, le tronçon Tours-Bordeaux doit ouvrir la (nouvelle) voie aux développements Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse.
La demande du nouveau Président Georges Labazée de "nouveaux éclairages" sur ce tronçon dont une première participation de 53 millions d''euros a déjà été votée en 2009 ne débouchera pas sur un vote de blocage comme dans le Lot où les conseillers généraux sont descendus du train, mais bien sur l''examen d''une demande de rallonge financière de 26 millions d''euros par l''opérateur ferroviaire RFF.
N''imaginant pas un seul instant que les conseillers généraux puissent engager des fonds publics sans connaître le dossier, le CADE a donc adressé trois questions à chacun d''entre eux, portant sur ses principales justifications ( soigneusement désossées depuis des années par les opposants).
Le tonnage du fret à Hendaye, censé porter l''argument central du projet, se heurte toujours à une opacité par RFF qui, aujourd''hui encore, ne cite pas d''autres chiffres que ceux (excellents) de 2006.
La première question posée aux élus départementaux portera donc sur le tonnage réel pour les années 2007, 2008, 2009 et 2010 (ceux qui sèchent pourront toujours s''aider d''articles écrits par nos soins), quand, en 2009, les prévisions de tonnages faites par RFF étaient de 8 millions de tonnes.
Ensuite, une autre question porte sur le nombre exact de TGV prévus par le projet qui s''arrêteront à Mont-de Marsan, à Dax, mais également à Bayonne, Biarritz, St jean de Luz et Hendaye, ainsi que le nombre de TGV qui traverseront le Pays Basque nord sans s''arrêter.
Ultime question : "Avez-vous connaissance de l''étude qui, conformément à la clause de compétence générale, évalue et justifie l''engagement financier de notre département sur le projet du PPP Tours-Bordeaux, hors-limites de son territoire ? Si oui, pouvez-vous le rendre public ?"
Dans leur désir de ne pas bousculer les conseillers généraux, les opposants du CADE n''ont pas exigé de réponse impérative avant la fin des vacances scolaires actuelles, mais soulignent tout de même que la réponse devra logiquement être rendue avant le vote du 28 avril.
"Notre demande consiste à mettre fin à la politique du mensonge qui vise à faire peser sur les contribuables un projet de type Titanic", ont-ils conclu ce mercredi après-midi en conférence de presse, "nos élus ne peuvent pas passer outre les éléments très contradictoires que nous apportons depuis de nombreuses années et que personne n''a été en mesure de dénigrer".
infos à la une
infos
infos
infos
infos
Les infos du Pays Basque
Retrouvez toutes nos actualités les plus récentes relatives au Pays Basque recueillies sur une seule page.
© EITB - 2024 - Politique de Confidentialité - Avertissement Légal - Infos Cookies - Paramètres des cookies