Société
Lignes à Grande Vitesse
Rédaction
eitb.com
Face aux critiques sur le cahier des charges d'une future étude contradictoire sur la LGV entre Bordeaux et Hendaye, il ne modifie pas son contenu et s'est déclaré satisfait que l'on n'en parle plus.
Pierre de discorde entre l''exécutif socialiste de la Région Aquitaine et sa composante Europe-Ecologie-Les Verts, le dossier de nouvelles lignes LGV entre Bordeaux et Hendaye devait s''enrichir d''une contre-étude indépendante afin de reprendre les hypothèses de trafic et d''intégration telles que présentées par l''opérateur ferroviaire Réseau Ferré de France (RFF).
A l''issue d''un accord de coalition au soir des régionales en mars dernier, son principe fondait leur accord politique, dans l''exigence d''une plus grande transparence sur un dossier où RFF apparait comme juge et partie.
En juillet dernier, à Bayonne (Pays Basque nord), le Collectif d''associations opposées à de nouvelles voies autour du CADE avait présenté à la presse une première mouture du cahier des charges tel qu''il était en préparation à la Région, dénonçant "un dossier bétonné par et pour RFF".
La semaine passée, les élus écologistes ont fait savoir qu''ils considéraient eux aussi que l''alternative du renforcement de la ligne existante n''était pas sérieusement prise en considération.
"Réseau ferré de France reste juge et partie dans cette affaire", estimait Monique De Marco, qualifiant la future étude de "non sincère et partiale", car ne retenant que la seule construction de la ligne nouvelle, quand est demandé que soit ré-examiné le potentiel des voies existantes.
Lundi, face à cette fronde sur le parti-pris de la contre-étude, le Président Alain Rousset a préféré lâcher la contre-étude et faire accélérer le dossier.
Se déclarant "très content que cette étude ne se fasse pas", il a estimé que "les précédentes études ont montré que l''impact de la voie nouvelle était minime sur les habitations", mais qu''il fallait rester "attentifs à l''intégration dans le site".
La semaine prochaine, Jean-Louis Borloo, le ministre de l’écologie et du développement durable, devrait se rendre à Bordeaux pour faire un point précis sur ce dossier, qui bloque toujours pour son financement sur son tronçon Tours-Bordeaux.
Considéré comme le plus gros projet d’infrastructures en Europe, le coût de ce tronçon de 300 kms est estiùé à 7,2 milliards d''euros, pris en charge par un financement croisé Etat/Collectivités locales/Privé.
La décision du financement de sa quote-part par le département des Pyrénées-Atlantiques se fait toujours attendre.
Hier à Pau, les députés socialistes béarnais David Habib et Martine Lignières-Cassou, la sénatrice Annie Jarraud-Vergnolle et le président du groupe de gauche au Parlement de Navarre ont signé "un appel solennel" au Conseil Général pour qu''il "dévoile ses intentions et mette l''affaire au vote".
"Il y a une discussion sur un échangeur dans les Pyrénées-Atlantiques mais les choses devraient bien aller", a commenté Dominique Schmitt, le Préfet de la Région, qui appelle de ses voeux une signature de la concession d’ici la fin de l’année.
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