Société
Retraites
Rédaction
Les syndicats, toujours opposés à cette réforme qui repousse l'âge légal de départ en retraite de 60 à 62 ans progressivement entre 2011 et 2018, ont de leur côté tenté de "maintenir la pression".
Prochaine étape, le Parlement. Le ministre du Travail Eric Woerth a présenté, mardi, le projet de loi portant réforme des retraites en conseil des ministres, puis devant la Commission des affaires sociales de l''Assemblée nationale où le texte doit être débattu à partir du 6 septembre.
Les syndicats, toujours opposés à cette réforme qui repousse l''âge légal de départ en retraite de 60 à 62 ans progressivement entre 2011 et 2018, ont de leur côté tenté de "maintenir la pression" malgré les vacances, en appelant à des rassemblements dans une trentaine de villes. Selon la CGT, plus de 530.000 signatures contre la réforme des retraites ont été déposées à cette occasion dans les préfectures, au travers de cartes-pétitions.
A Bayonne, des manifestants se sont rassemblés à la mi-journée devant la sous-préfecture.
Lors de la présentation en conseil des ministres, mardi matin, le président Nicolas Sarkozy a tenu à rappeler, selon lui, "l''importance de cette réforme pour les Français", son "souci de justice et d''équité", et a "demandé à l''ensemble des membres du gouvernement de se mobiliser pour expliquer" le projet de loi, a précisé Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, lors du compte-rendu du conseil.
M. Woerth, pour sa part, a assuré une nouvelle fois que certaines dispositions du texte pouvaient encore être "améliorées". Il s''agit des conditions de départ anticipé pour cause de pénibilité, des carrières longues (salariés ayant commencé à travailler très jeunes), et des polypensionnés, c''est-à-dire les personnes relevant de plusieurs régimes.
Mais pour les syndicats, le compte n''y est pas malgré ces promesses d''aménagement.
"La dernière réunion que nous avons eu avec le cabinet du ministre il y a une semaine montre que le texte n''a pas bougé d''un millimètre", a déclaré le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, qui participait au rassemblement parisien.
Et pour M. Thibault, "faire passer une telle réforme en conseil des ministres un 13 juillet, pendant les vacances d''été, n''est pas un acte de grand courage politique".
Sur le fond, alors que FO exige le retrait pur et simple du projet de loi, l''intersyndicale CGT, CFDT, CFTC, FSU, UNSA et Solidaires demande la "réécriture" complète d''une réforme qu''elle juge toujours "injuste et inacceptable".
Alors que les syndicats -à l''exception de la seule CGC- appellent à une nouvelle journée de grèves et de manifestations dans toute la France le 7 septembre, Nicolas Sarkozy a assuré lundi soir qu''il ne reviendrait pas sur la réforme quelle que soit l''ampleur de la mobilisation.
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