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Société

Langue basque

Quand la "refondation" de l'école ignore les langues "régionales"

Rédaction

17 associations et fédérations d'enseignants ont interpellé Vincent Peillon sur l'absence de mention des langues "régionales" dans le projet de loi sur la refondation de l'école publique.

  • Le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon. Photo: EFE

    Le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon. Photo: EFE

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Plusieurs associations et fédérations d'enseignants de langues "régionales" ont interpellé le ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, sur l'absence de mention des langues "régionales" dans le projet de loi sur la refondation de l'école publique.

Dévoilé début décembre, le projet de loi sera à l'ordre du jour du prochain Conseil des ministres, celui du mercredi 23 janvier. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté ce mercredi 16 janvier son avis. Dans son avis, le CESE appelle, entre autres, le gouvernement à "impliquer tous les acteurs du système éducatif".

>> Lire : le communiqué de presse du CESE

Plusieurs associations et fédérations d'enseignants ont fait part au ministre de leurs inquiétudes quant à l'absence de mention des langues "régionales" dans le projet de loi. Les 17 associations et structures signataires, dont l'association du Pays Basque Ikasbi, demandent au ministre d'intervenir auprès de ses services pour que la référence aux langues "régionales" soit "clairement explicite dans cette loi".

"Nous sommes trop attachés à l'enseignement public dont vous avez la responsabilité pour accepter l'absence, régressive et discriminatoire, des langues de France dans un projet qui a pour objectif la refondation de l'école pour les prochaines années," ecrivent-ils.

Selon les signataires, ne pas faire mention des langues régionales serait "condamner leur enseignement dans les académies" et "risquerait de fragiliser de fait l'application des conventions déjà signées entre l'Etat et plusieurs collectivités territoriales, et d'empêcher que de nouvelles conventions soient signées".

"Ce silence reviendrait également à nier le fait qu'en métropole et Outre-Mer, plus de 400 000 enfants bénéficient, sous diverses formes, d'un tel enseignement," ajoutent-ils.

Afin de rendre la révision du projet de loi plus facile, les signataires ont suggéré au ministre plusieurs modifications.

Pour une place des langues régionales dans la refondation de l'école

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