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Rédaction
Après le 1er tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy se sont lancés à la conquête des électeurs du Front National.
Sarkozy et Hollande partent à la quête des électeurs du Front National
Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, les deux "vainqueurs", François Hollande (28,63%) et Nicolas Sarkozy (27,18%), se sont lancés à la conquête des électeurs du Front National. Dimanche, la candidate du Front national Marine Le Pen est arrivée entroisième position du premier tour de l'élection présidentielle, avec17,90% des voix.
Dans un entretien paru ce mardi dans le quotidien "Libération", François Hollande affiche sa volonté de "convaincre" une partie des électeurs du Front national "que c'est la gauche qui les défend".
"Il y a l'électorat de Le Pen, dont une part vient de la gauche et devrait se retrouver du côté du progrès, de l'égalité, du changement, de l'effort partagé, de la justice, parce qu'il est contre les privilèges, contre la mondialisation financière, contre une Europe défaillante", analyse le candidat socialiste, arrivé en tête du premier tour avec 28,63% des suffrages. "A moi de les convaincre que c'est la gauche qui les défend", ajoute-t-il.
"C'est ma responsabilité de m'adresser tout de suite à ces électeurs qui n'adhèrent pas forcément aux idées du FN mais qui expriment, avant tout, une colère sociale", explique le candidat du PS.
Lundi, Nicolas Sarkozy était en déplacement en Touraine. "Hollande parle à la gauche. Moi, je parle au peuple de France", a-t-il déclaré à la presse. "Je parle aussi bien à celui qui a voté François Bayrou, qui est inquiet de ses déficits et qui croit en l'Europe, qu'à celui qui a exprimé un vote pour Mme Le Pen et qui veut qu'on écoute sa souffrance", a-t-il expliqué.
Lors d'un meeting ensuite à Saint-Cyr-sur-Loire, Nicolas Sarkozy a présenté les "conclusions" qu'il tirait des résultats du premier tour.
"De mon point de vue, ce sont tous les dirigeants politiques -pas simplement les Français- tous les dirigeants du continent européen, et même du monde, qui doivent entendre la montée partout dans le monde de ce que j'appellerais un vote de crise", a-t-il expliqué.
"Je n'aime pas le mot populisme, méprisant, comme si d'un côté il y a les élites qui savent, et de l'autre il y a le peuple qui forcément ne sait pas. Bien sûr, le vote protestataire au sens de protestation, c'est un vote de crise, et si nous ne changeons rien, si nous ne nous mettons pas d'accord sur de nouvelles règles, nous risquons de refaire le chemin tragique des années 30, parce que les peuples ne supporteront plus les souffrances que leur infligent les désordres du monde", a-t-il averti, faisant référence à la montée du nazisme en Allemagne.
"Mon devoir de président et de candidat, c'est d'écouter ce que disent les Français, pas de nier ce qu'ils ont dit", a-t-il estimé, dans un message aux électeurs du FN.
Nicolas Sarkozy est revenu sur le thème de l'immigration qu'il sait porteur auprès de l'électorat d'extrême droite, notamment lorsque François Hollande propose d'octroyer aux étrangers le droit de vote aux élections locales. Pour le candidat UMP, le "message crucial" adressé par les électeurs est le suivant: "nous voulons qu'on respecte notre mode de vie, car nous ne voulons pas changer notre mode de vie".
Après avoir annoncé lundi matin vouloir organiser la fête du "vrai travail" le 1er mai prochain à Paris, il a développé ce thème. "Permettez-nous de vivre de notre travail: voilà la première revendication des Français", a-t-il affirmé. "Le vrai travail" est produit selon lui par "celui qui a commencé tout en bas, qui s'est hissé le plus haut possible et qui se dit 'je veux que mes enfants puissent vivre mieux que moi'".
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