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politique

Collectif des prisonniers

EPPK : "La solution sera collective ou elle ne sera pas"

Rédaction

Les nouveaux interlocuteurs du Collectif des prisonniers EPPK se disent prêts à dialoguer avec les États espagnol et français. Une offre de dialogue qui a été rejetée par Madrid et Gasteiz.

  • Les nouveaux interlocuteurs du Collectif de prisonniers EPPK. Photo: EFE

    Les nouveaux interlocuteurs du Collectif de prisonniers EPPK. Photo: EFE

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Le Collectif des prisonniers politiques basque EPPK (prisonniers inculpés d'appartenance à ETA) se dit prêt à dialoguer avec les États espagnol et français et ont averti que "la solution sera collective ou elle ne sera pas". Une offre de dialogue qui a été rejetée par Madrid et par le président basque.

Dans un entretien avec les quotidiens Gara et Berria, les nouveaux interlocuteurs du collectif (Mikel Albisu, Jon Olarra, Marixol Iparragirre, Anabel Egues, Xabier Alegria, Lorentxo Simon) estiment que les États doivent changer d'attitude et que le respect des droits des détenus entraînerait "un changement évident".

De même, ils ont demandé aux gouvernements français et espagnol de mettre fin à "la politique pénitentiaire qui correspond à une stratégie d'oppression".

La décision du Tribunal constitutionnel confirmant la validité de la doctrine Parot va à l'encontre du processus de paix ouvert au Pays Basque, ont-ils dénoncé.

Dans l'entretien, le collectif indique clairement que "la solution sera collective ou elle ne sera pas" et appelle les États français et espagnol à dialoguer avec l'organisation armée, ce qu'ils n'ont plus fait depuis 2006.

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, a rejeté l'offre de dialogue du collectif des prisonniers. Seulement après la dissolution de l'ETA, le gouvernement espagnol "pourrait revoir la politique de dispersion", a-t-il indiqué.

"Nous n'avons pas négocié, et nous n'allons pas négocier avec une organisation terroriste et, bien sûr, il n'y a rien à négocier", a-t-il ajouté.

Même son de cloche à Vitoria-Gasteiz, où le président de la Communauté autonome basque, le socialiste Patxi Lopez, a dit qu'"il n'y aura ni amnisties, ni solutions collectives" et a demandé au collectif de demander à l'ETA de se dissoudre.


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