politique
Pays Basque nord
Rédaction
eitb.com
Environ 2.600 personnes, selon la police, et 4.000 selon les organisateurs, ont participé samedi à Bayonne à une manifestation pour appeler à la résolution démocratique du conflit au Pays Basque.
C'était une manifestation qui ne pouvait avoir de caractère symbolique que pour ceux qui ne suivent qu'à distance (ou distanciation) la demande exprimée au Pays Basque nord pour la résolution démocratique du conflit basque depuis l'annonce de la fin de la lutte armée d'ETA.
Avec 2.600 personnes, selon la police, et 4.000 selon les organisateurs, le nombre de manifestants ce samedi après-midi dans les rues de Bayonne aura prouvé que cette question est considérée comme essentielle par bon nombre de citoyens, parmi lesquels avait pris place un nombre important d'élus locaux.
Leurs présences étaient importantes pour appuyer auprès de Madrid et de Paris l'obtention d'un dialogue direct pour l'ouverture d'un processus de discussion et de remises en questions des logiques d'emprisonnements de militants basques : situés au sein du cortège, Aurore Martin et de Josu Ezparza, tous deux recherchés pour être extradés en Espagne à la suite de mandats d'arrêt européen, auront tenu leurs places, sans faire de déclaration particulière.
Aux 2.000 manifestants venus démontrer dans les mêmes conditions il y a un an tout juste leurs refus de voir les états espagnol et français chercher à obtenir comme seul préalable le silence des militants basques, la manifestation de ce samedi en a donc rassemblé le double, des conseillers généraux PS, la présidente de l'association des maires du Pays basque, Christine Bessonart, ainsi que de nombreux élus de la gauche Abertzale et d'EELV étant une nouvelle fois présents dans les rangs d'une manifestation qui s'est déroulée dans le calme.
"Depuis les premières manifestations pour Aurore Martin", il y a un an, "la mobilisation est de plus en plus importante ainsi que l'adhésion populaire", a souligné Xabi Larralde, porte-parole de Batasuna, ajoutant que "la manifestation d'aujourd'hui a un objet bien plus large, qui est la résolution démocratique du conflit", a-t-il ajouté.
"Tous les prisonniers qui sont libérables doivent l'être immédiatement, les autres doivent être regroupés de façon à pouvoir prendre part au processus de résolution, tous les partis interdits doivent être légalisés, toutes les formes de répression doivent disparaître, et toutes les victimes doivent être reconnues", a lancé à la fin de la manifestation le représentant de la ligue des droits de l'homme du Pays basque, Christophe Desprez.
Ces demandes sont désormais approuvées par l'ensemble des associations, syndicats et partis politiques de la gauche Abertzale (patriote). De leur côté, les partis politiques se sont montrent plus réservés sur certains de ces points, notamment dans la revendication d'une entité territoriale distincte de la France et de l'Espagne.
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