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politique

Interview

ETA : "Le désarmement est à notre agenda"

Rédaction

eitb.com

Dans une interview à paraître ce vendredi, l'ETA affirme que "le désarmement est à son agenda" et qu'elle "est prête à prendre des engagements".

  • ETA s'est prononcée lors d'une interview dans le quotidien Gara. Photo : EITB

    ETA s'est prononcée lors d'une interview dans le quotidien Gara. Photo : EITB

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L'organisation armée ETA a affirmé que "le désarmement est à son agenda" et qu'elle "est prête à prendre des engagements". C'est ainsi que s'est prononcée la bande armée lors d'une interview à paraître le vendredi 11 novembre dans le quotidien Gara. ETA y affirme aussi qu'"elle ne s'assoira pas à la table de la négociation politique".

Il s'agit de la première communication publique de l'ETA après l'annonce le 20 octobre sur l'arrêt définitif de son activité armée, lançant un appel aux gouvernements français et espagnol pour ouvrir un "processus de dialogue direct".

ETA a aussi expliqué dans l'interview que sa décision d'arrêter sa lutte armée "n'a pas été simple", mais que cette annonce leur inspire "un grand sentiment de responsabilité".

Dans l'entretien, ETA reconnaît que la "confrontation armée" a causé "beaucoup de souffrance", mais ne partage pas la lecture de ceux qui veulent "faire oublier les clés du conflit" et souligne qu"'il y a beaucoup de victimes et de souffrances provoquées par les États, mais toujours pas reconnues".

L'organisation avait annoncé le 20 octobre "l'arrêt définitif" de la lutte armée, après plus de 40 ans de violences. Elle n'avait annoncé ni son désarmement ni sa dissolution.

Pour l'ETA, cette annonce n'a pas été le résultat d'une "défaite". N'empêche qu'un "nouveau cycle a commencé", estiment-ils.

L'organisation armée veut entamer un "dialogue direct" avec les États français et espagnol pour traiter trois sujets: le retour au Pays Basque des prisonniers, l'abandon des armes de l'ETA et la "démilitarisation du Pays Basque".

Quant aux prisonniers, il faudra traiter cette affaire au plus vite, estime l'ETA, "pour des raisons politiques et humaines".

Depuis des mois, l'ETA était sous forte pression de la mouvance politique indépendantiste basque, qui a fait le choix des urnes plutôt que de la violence et espère gagner du terrain lors des élections législatives du 20 novembre, en faisant son entrée au Parlement espagnol.


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