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Processus de paix
Rédaction
Le Parti socialiste d'Euskadi a annoncé son intention d'assister à la Conférence internationale pour promouvoir la résolution du conflit au Pays Basque.
Depuis l'annonce de l'organisation d'une Conférence internationale pour promouvoir la résolution du conflit au Pays Basque, prévue lundi prochain à San Sebastian (Donostia), les réactions provenant de l'ensemble de la classe politique s'enchaînent.
Le Parti socialiste d'Euskadi (PSE) a annoncé ce jeudi 13 octobre son intention d'assister à la Conférence, organisée par le Réseau citoyen pour l'accord et la consultation populaire Lokarri, le Groupe international de contact (GIC), sous la houlette de l'avocat sud-africain Brian Currin, et quatre autres fondations internationales avec expérience en résolutions de conflits, notamment Berghof Foundation, Conciliation Resources, The Desmond Tutu Legacy Foundation et The Norwegian Peacebuilding Resource Centre (NOREF).
Le PSE enverra une délégation officielle pour assister à la Conférence, a annoncé le porte-parole du PSE, José Antonio Pastor. "Tous ce que l'on fait en faveur de la paix mérite d'être évalué," a-t-il estimé, "si nous pouvons contribuer à l'avancée du processus de paix, il faut s'y rendre".
Le Parti populaire (droite), par contre, ne s'y rendra pas. Le président du Parti populaire en Alava, Alfonso Alonso, estime que la Conférence cherche à "légitimer l'histoire criminelle de l'ETA" et qu'il s'agit d'une "humiliation" face aux victimes du terrorisme.
Les gouvernements espagnol et basque n'ont pas non plus l'intention d'assister à la Conférence de paix. Le président de la Communauté autonome basque, le socialiste Patxi Lopez, n'a pas voulu suspendre sa visite aux Etats-Unis, où il est attendu ce vendredi.
De l'autre côté de la Bidasoa, en Pays Basque nord, le vice-président socialiste du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques Kotte Ecenarro a confirmé sa présence, même si "le sujet n'est pas sur la table de discussion du Parti Socialiste". Dans un entretien avec le "Journal du Pays Basque", il estime que "l'Etat français a et aura un grand rôle à jouer" dans la résolution du conflit basque.
"Je comprends qu'il ne s'exprime avant que les gouvernements espagnol et basque ne le fassent, mais je pense qu'un petit signe de sa part serait apprécié par [eux]," a-t-il indiqué, tout en appelant aux institutions et aux élus "à user de leur compétence pour agir en faveur de la paix".
Le sénateur Modem des Pyrénées Altantiques Jean-Jacques Lasserre a également confirmé sa présence à la Conférence de paix.
La Conférence de paix aura lieu lundi 17 octobre, et comptera sur la participation de personnalités du monde entier, dont l'ancien chef de cabinet de Tony Blair, Jonathan Powell, et l'ancien premier ministre irlandais Bertie Ahern.
La Conférence proprement dite se déroulera lundi entre 14h00 et 17h00. Chacun des invités aura l'occasion de présenter ses observations. À l'issue de la Conférence seront présentées les conclusions.
Depuis ce mardi dernier et jusqu'au lundi, les organisateurs de la Conférence, des représentants internationaux, des leaders politiques et syndicaux et des organisations sociales participent à une "Conférence de paix virtuelle". Pendant cette phase préparatoire, tous les invités peuvent partager, à travers Internet, des documents et des analyses pour préparer les conclusions finales de la Conférence de lundi.
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