L'ETA annonce la fin de l'impôt révolutionnaire

La bande armée ETA a remis une lettre au patronat de la région de Navarre pour annoncer la fin de l''impôt révolutionnaire dans le cadre du cessez-le-feu annoncé début janvier 2011, a annoncé mercredi le président du patronat, Jose Antonio Sarria.

Le patronat basque Confebask a reçu elle aussi une lettre annonçant "l''arrêt des extorsions".

Les patronats ont salué la décision de l''ETA, mais restent tout de même prudents. Il s''agit d''une nouvelle "positive et qui donne espoir", a déclaré Confebask tout en soulignant que la "prudence" restait de mise.

L''extorsion des entrepreneurs basques et navarrais a été une des principales sources de revenus de l''ETA.

Les campagnes d''extorsion auprès des entreprises ou les enlèvements accompagnés de demande de rançons ont pratiquement été les premières activités de la bande armée pour financer sa lutte armé, et n''ont pas forcément été stoppées pendant des trèves ou des cessez-le-feu. Ainsi, lors de la trêve de 1998-1999, l''ETA avait poursuivi son racket auprès des entreprises, au titre de l''"impôt révolutionnaire".