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Opération policière
Rédaction
Les détenus sont soupçonnés de vouloir réorganiser le mouvement de la jeunesse radicale Segi, interdit par la justice espagnole à cause de ses liens présumés avec la bande armée ETA.
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La police nationale espagnole a mené, vendredi matin, une vaste opération contre le mouvement de la jeunesse radicale basque Segi au Pays Basque sud. Plusieurs membres présumés de l''organisation ont été arrêtés.
Les détenus sont soupçonnés de vouloir réorganiser le mouvement de la jeunesse radicale Segi, interdit par la justice espagnole à cause de ses liens présumés avec la bande armée ETA. Plusieurs détenus sont également accusés d''avoir participé à des actes de violence urbaine.
Selon le ministère de l''Intérieur, cette opération policière a permis de "désarticuler" la direction de Segi.
Les arrestations se sont produites à partir de 3h00 dans les trois territoires de la Communauté autonome basque (Alava, Gipuzkoa, Biscaye) et en Navarre. Plusieurs perquisitions ont été menées dans les domiciles des détenus. Une perquisition a eu lieu aussi à Barcelone, en Catalogne.
Outre des documents, la police a saisi quelque 36.000 euros.
Il s''agit du deuxième vaste coup de filet depuis un an. En novembre 2009, 35 membres présumés de Segi furent arrêtés par la police nationale. L''opération actuelle, tout comme l''antérieure, a été ordonnée par le juge antiterroriste de l''Audience nationale (la plus haute instance pénale espagnole) Fernando Grande Marlaska.
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