politique
Annonce de l'ETA
Rédaction
La gauche abertzale interdite réclame sa légalisation, alors que le gouvernement basque prône la continuité de la politique antiterroriste.
La gauche abertzale (indépendantiste) a qualifié de "pas important" l''annonce de l''ETA de "ne plus mener d''actions armée offensives" et a estimé qu''il revient désormais au gouvernement "de faire le pas suivant" en légalisant les partis interdits et en rapprochant les prisonniers de l''ETA de leurs familles au Pays Basque, entre autres, alors que le gouvernement basque prône la continuité de sa politique antiterroriste.
Lors d''une conférence de presse à Bilbao, le dirigeant de la gauche abertzale Txelui Moreno a refusé de se prononcer sur la "suffisance ou l''insuffisance" de l''annonce de l''ETA en estimant qu''il s''agit d''"une déclaration de grande magnitude" qui, selon lui, a donné "de l''espoir" à la société basque et qui "rend possible de nouveaux pas" pour "avancer vers un scénario de non violence et de normalisation politico-démocratique".
Selon Txelui Moreno, il revient aux gouvernements français et espagnol et aux Partis socialiste (PSOE) et populaire (PP, droite) de faire "les pas suivants, même insuffisants". Mais, "le gouvernement n''a encore rien fait," estime-t-il.
La porte-parole du gouvernement basque, Idoia Mendia, par contre, a réaffirmé mardi que l''annonce de l''ETA est "insuffisante" et que la politique antiterroriste "continuera d''être la même".
Lundi, le président basque, Patxi Lopez, et le ministre espagnol de l''Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, avaient également qualifié d''"insuffisante" l''annonce de l''ETA.
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