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Processus de paix
Rédaction
Le Collectif des Exilés Politiques Basques (EIPK) a présenté ce mercredi à Bayonne ses porte-parole et a demandé aux gouvernements de "parler directement" avec eux.
Le Collectif des Exilés Politiques Basques (EIPK) a nommé un groupe de porte-parole et a demandé aux gouvernements français et espagnol de "parler directement" avec eux pour avancer dans le processus de paix.
Une vingtaine de membres du collectif ont présenté leur groupe interlocuteur, formé par 14 personnes, lors d'une conférence de presse ce mercredi 12 juin à Bayonne.
Le collectif participera ce samedi 15 juin à un meeting à la halle d'Iraty de Biarritz où ils feront un "apport politique en faveur de la résolution du conflit".
"Il est nécessaire d'établir un dialogue avec les exilés politiques basques" pour résoudre le "conflit politique", ont-ils souligné, tout en appelant les partis, les syndicats et les organisations sociales à s'impliquer dans la solution de la situation des réfugiés.
Parmi les porte-parole figurent Tomas Linaza Etxeberria, déporté par la France au Cap-Vert en 1985, Alfonso Etxegarai, réfugié à Santo Tomé depuis 1986, Josu "Txutxo" Abrisketa, déporté à Cuba au début des années 1980, Josu Lariz, qui habite en Uruguay, ou Raquel Garcia, qui habite Bruxelles suite au refus de la justice belge de l'extrader en 2004.
Après un débat "plein de difficultés" à cause de la présence d'exilés sur "tous les continents", l'EIPK est arrivé à une "conclusion historique". La nomination d'un groupe interlocuteur est "quelque chose d'inédit pour le collectif des exilés politiques basques".
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