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Langue basque
Rédaction
Des députés bretons vont proposer un projet de loi constitutionnel sur les langues "régionales", a dit Jean-Jacques Urvoas dans un entretien avec France 3.
Des défenseurs des langues "régionales" rassemblés devant l'UNESCO. Photo: DR
Si le gouvernement ne le faisait pas, les députés bretons proposeront un projet de loi constitutionnel sur les langues "régionales", a dit le député PS Jean-Jacques Urvoas, proche de François Hollande, dans un entretien avec France 3 Bretagne, ce mercredi 15 mai, le jour même où des associations de défense des langues "régionales" ont demandé officiellement l'"asile culturel" auprès de l'Unesco.
Suite à un avis négatif du Conseil d'État, le président de la République a renoncé à réviser la Constitution pour autoriser la ratification de la Charte européenne des langues régionales. Or, "le parlement ne restera pas inactif", a dit Jean-Jacques Urvoas, membre du "groupe des langues" de l'Assemblée Nationale présidé par Paul Molac.
Les députés PS bretons "prendront leurs responsabilités" et proposeront un projet de loi de révision constitutionnelle en tentant de réunir une majorité des 3/5ème au Congrès. Par ailleurs, des amendements seront proposés lors du débat au Sénat sur le projet de loi sur la refondation de l'Ecole afin d'annuler des dispositions "qui nous ramènent à avant 1951".
Les députés bretons devraient recevoir le soutien d'autres députés. Au Pays Basque, Sylviane Alaux (PS) a également annoncé qu'ils saisiront "toutes les opportunités parlementaires".
Langues régionales : après les députés bretons, réaction de Sylviane Alaux (#PS) : "Nous saisirons toutes les opportunités parlementaires"
— Antton Rouget (@AnttonRouget) 15 mai 2013
Ce mercredi, des associations de défense des langues "régionales", dont Euskal Konfederazioa, ont demandé officiellement l'"asile culturel" auprès de l'Unesco, l'organisation des Nations Unies pour l'éducation et la culture, lors d'un rassemblement sur le parvis de l'Unesco à Paris.
Une centaine de personnes, dont Hur Gorostiaga, président de Seaska, et la sénatrice PS Frédérique Espagnac, se sont rassemblées derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire: "L'État français tue nos langues. Nous demandons l'asile culturel à l'Unesco". Une délégation a été reçue par l'Unesco.
À travers cette manifestation symbolique, les défenseurs des langues "régionales" ont voulu dénoncer "la discrimination linguistique systématique de l'État français" et exprimer leur grande déception face à la promesse non tenue de François Hollande concernant la ratification de la Charte européenne des langues régionales et face à la faible présence des langues "régionales" dans les projets de loi sur la refondation de l'école et sur la décentralisation.
>> Lire : Les défenseurs des langues "régionales" demandent l'asile à l'Unesco
Le "Comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne", mis en place par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, début mars, a reçu une délégation de Seaska ce mercredi. Les conclusions du comité sont attendues en juin.
>> Lire : Un comité consultatif se penche sur les langues "régionales"
Audition de Seaska par le #comité langues régionales Filippetti @f3euskalherri @lejpb @so_paysbasque twitter.com/FEspagnac/stat…
— Frédérique Espagnac (@FEspagnac) 15 mai 2013
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