Bizi appelle à manifester contre les "matraqueurs du climat"

Le mouvement altermondialiste basque Bizi appelle à manifester contre les "matraqueurs du climat" à l'occasion de la venue du premier ministre Jean-Marc Ayrault, le mercredi 21 novembre à Biarritz (15h30, devant la Gare du Midi).

Jean-Marc Ayrault et les ministres de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et des Transports, Frédéric Cuvillier, vont participer à la 8e édition des Assises de l'Économie Maritime et du Littoral, qui auront lieu sur la Côte basque mardi et mercredi prochains. Plus de 1200 décideurs de l'économie maritime sont attendus.

Bizi est prêt à réserver au premier ministre le même "accueil" qu'à Nicolas Sarkozy le 1er mars dernier à Bayonne. Le collectif estime que la politique environnementale du nouveau gouvernement va toujours dans le mauvais sens et appelle à montrer à M. Ayrault que "les matraqueurs du climat et de la biodiversité ne sont pas les bienvenus en Pays Basque".

Bizi exige au gouvernement "un changement urgent et radical de cap, ainsi que l'abandon immédiat des grands projets inutiles, imposés et destructeurs tels que l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes et la voie nouvelle LGV Bordeaux-Hendaye".

"Alors que les conséquences du basculement climatique se font partout sentir (...), préparer et organiser l'extension du trafic aérien est un crime contre la planète et ses habitants," dénonce Bizi dans un communiqué.  "Il faut donc être aveugle pour vouloir construire un nouvel aéroport. Et ce d'autant plus que l'actuel aéroport de Nantes n'est pas saturé et qu'il ne devrait pas le devenir d'après les projections d'experts indépendants," ajoute le collectif.

Les manifestants exprimeront également leur "colère" face aux premières décisions et arbitrages que le gouvernement a pris dans les domaines écologique, énergétique et climatique et "dont la majorité vont dans le mauvais sens". Bizi cite par exemple le refus de supprimer les niches fiscales anti-écologiques, les aides aux agro-carburants ou le report de la fiscalité écologique aux calendes grecques, l'absence de vraie politique de développement des énergies renouvelables, etc.