Économie
Agriculture
Rédaction
Le collectif Puza Hadi! veut empêcher qu'on applique aux moutons une identification électronique et dénonce l'industrialisation de leur métier de paysan.
Des bergers du Pays Basque rejoignent la fronde contre le puçage des brebis. Un collectif, Puza Hadi!, vient de voir le jour. Ils veulent empêcher qu'on applique aux moutons une identification électronique et dénoncent l'industrialisation de leur métier de paysan.
Depuis 2010, la France, en suivant un règlement de l'Union européenne, impose pour tous les ovins une identification électronique sous forme d'une puce RFID accrochée à l'oreille. En 2008, l'actuel ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, avait pourtant signé un rapport parlementaire européen qui avait critiqué le puçage.
Une telle identification devrait permettre une meilleure traçabilité et rendre plus faciles les conditions de travail des éleveurs. De nombreux éleveurs, par contre, réfutent ces arguments. Selon ces derniers, le puçage fait alourdir leur travail d'une contrainte informatique "inutile et coûteuse" et ne favoriserait que l'élevage industriel et l'industrie des nanotechnologies, particulièrement bien implantée en France.
Le système traditionnel d'identification (une boucle d'oreille en plastique) assure une traçabilité amplement suffisante, estiment-ils. Le collectif Puza Hadi! demande aux éleveurs du Pays Basque de ne pas "pucer" leurs animaux et de rejoindre leur mouvement.
"Derrière la puce RFID, ses ordinateurs et ses machines il y a tout un monde qui se meurt, celui de la paysannerie. Dans le monde machine, l'animal n'est plus qu'une usine à viande et l'éleveur un simple exécutant au service de l'industrie," dénoncent les réalisateurs du film Mouton 2.0.
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